Le 12 août à 9h 20, naissance de Michel-Georges, dans l'une des deux dernières maisons familiales, au 5 bis, rue du Représentant Baudin à Tours.
Le grand-père, Eugène-Pierre Freuslon ou Freulon (selon les registres de l'état civil) est mort ruiné ou presque le 29 décembre 1926.
A la mort de sa seconde femme en 1930, il ne restera que deux immeubles à se partager et pour Jeanne-Eugénie - la future mère de Micberth - un bien maigre portefeuille d'actions qu'inventorie Me Monmarché, notaire : « Des bons du Trésor, de la Rente française à 4% et 5%, une obligation de la Compagnie générale des Eaux à 4%, des actions de la Compagnie française industrielle et commerciale du Radium, des parts de fondateur de la Société Mortagne et Cie, des bons à lots, au porteur, de l'exposition des Arts décoratifs, des obligations au porteur de la Compagnie du Chemin de Fer de l'Altaï, etc. ».
Jeanne, la petite rentière, orpheline avant ses dix ans, n'aura pas connu bien longtemps l'aisance bourgeoise de son propriétaire de père et de son de grand-père. Pour échapper à la misère, elle apprendra la couture et élèvera avec l'aide de sa grand-mère Venot née Biaud, son frère et ses deux soeurs.
Elle se mariera à Tours le 24 février 1938, avec Georges, Robert, Francis, un Breton du Morbihan, quartier-maître de la « Royale » qui revenait d'Indochine où il avait chassé les pirates dans les rizières. L'arrière grand-oncle de Georges, capitaine de navire, avait été fait prisonnier chez l'Anglois avec le petit-fils de Jean Bart.
Le couple aura deux enfants, Monique née le 10 novembre 1938, et Michel-Georges en 1945.


ANNÉE 1946

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