> ADG
Rencontre Micberth en 1964 et devient peu à peu son disciple et son ami. A la lecture de ses premiers textes, M.-G. M. pressent chez lui de grandes aptitudes littéraires ; pendant les années qui suivront, il le fera travailler, aidé en cela par son épouse Anick, pour qu'il acquière les connaissances grammaticales et syntaxiques indispensables.
De 1964 à 1968, Alain Camille fera partie de l'entourage très proche de M.-G. M. : il vivra l'essor de la JFPF, la période autobusiaque - spectacle intitulé Pleins Feux sur Alain Camille, le 9 novembre 1967 -, les moments mouvementés du printemps et de l'été 1968. Collabore au journal Révolution 70.
En 1968 il épouse Marie-Christine Juhe. Il échoue dans ses tentatives littéraires et songe même à renoncer à son destin d'écrivain.
Au cours d'une soirée particulièrement dramatique - qui se conclut par un numéro de roulette russe pour M.-G. M. - il retrouve le sens de sa véritable vocation et écrit en un mois son premier roman qui sera publié dans la collection Série noire (la Divine Surprise en 1971). Bien qu'il ait reconnu tout ce qu'il devait à M.-G. M. - voir dédicaces et correspondance - il vouera à son maître et ami un solide ressentiment et leurs relations se distendront progressivement.
Micberth reverra personnellement les manuscrits des quatre premiers romans qu'Alain Camille publiera. Ce dernier fera partie de l'équipe rédactionnelle du journal Minute après le départ de M.-G. M. (1974), tout en continuant sa carrière littéraire. En 1980 il s'installe en Nouvelle-Calédonie.
Oeuvres publiées dans la collection Série noire : la Divine Surprise, les Panadeux, la Marche truque, Cradoque's Band, la Nuit des grands chiens malades, etc.
Jeune Force poétique française, Autobusiaque, Mai 68, Roulette russe, Minute, Générosité, Actual-Hebdo Haut de page ]

 
> ADOLESCENCE
Elle est placée sous le signe de l'intensité, de la violence, et d'une exigence morale confirmée : militantisme politique (gaulliste), sexualité abondante, culte du risque sous toutes ses formes, créations poétiques multiples, combat quotidien pour un ordre de l'intelligence et de la justice. La vie de M.-G. M. ressemble alors à celle d'un surviveur : le réel est pour lui un gigantesque champ d'expérimentations, car son être ne peut s'affirmer que dans une diversité constamment assumée; s'il acquiert ainsi un savoir irremplaçable, celui d'un homme qui va au bout de ses désirs, pour qui l'action est inséparable de la pensée, qui fait des expériences ultimes pour tester le prix et le poids du bonheur, il ne se limite pas à cette aventure existentielle, il crée de facto la notion de légitimité individuelle - action et exemplarité - et jette les bases de l'anarchisme de droite actif.
Vie, Violence, Sexualité, Anarchisme de droite, Surviveur, Poésie (Recueil de) Haut de page ]

 
> ALCOOL
Micberth ne déclarerait pas, comme Guillaume Apollinaire, dans Vendémiaire, : « Je suis ivre d'avoir bu tout l'univers » et : « Écoutez mes chants d'universelle ivrognerie », mais si on l'interrogeait à ce sujet, il affirmerait, sans la moindre hésitation, qu'il est depuis fort longtemps grand amateur d'alcool.
Fin connaisseur en vins - quoique haïssant le snobisme des Oenologue de salon - M.-G. M. montre une préférence certaine pour les crus rouges de Bourgogne, pour les vins blancs du Val-de-Loire et les incomparables petits vins de pays comme le rosé de Mazangé qui a fait partie de sa vie pendant plusieurs années.
Le champagne fraise est une fantaisie qu'il apprécie.
Ses alcools favoris sont selon les moments, comme apéritifs, le scotch, le Bourbon Four Roses, le pastis dilué dans beaucoup d'eau et comme digestifs les grands cognacs et les eaux-de-vie à base de fruits (poire, mirabelle, etc.).
De 1965 à 1975, M.-G. M. a vraiment été un grand buveur : l'intensité et la multiplicité de sa vie incluaient ces débordements et sa formidable santé les autorisait.
Depuis 1975, les excès de ce genre sont plus rares et M.-G. M., pour des raisons médicales et par discipline personnelle, a traversé de longues périodes d'abstinence.
Vins, Épicurisme, Boulimie, Appétit Haut de page ]

 
> ALIMENTAIRES (Préférences)
Elles ont (naturellement) varié selon les époques, mais il y a des constantes qui correspondent à des goûts profonds de M.-G. M. et que l'on retrouve dans son existence depuis fort longtemps :
Viande de boeuf saignante choisie soigneusement, mangée crue ou servie avec des sauces épicées. Crabe et fruits de mer. Huîtres chaudes. Bar au fenouil...
Vin de Laudun, champagne, pétillants divers.
Moutarde accompagnant toujours la viande, pain à tous les repas, consommation d'eau minérale pendant la journée.
Pain, Alcool, Cheval (Viande de) Haut de page ]

 
> AMITIÉ
Sentiment essentiel pour Micberth. Il implique  -naturellement - une dimension affective, mais aussi la communion dans l'action, - un véritable compagnonnage -, une disponibilité totale à l'égard de l'autre, une grande rigueur morale.
C'est tout ce que La Rochefoucauld n'a pas perçu : l'au-delà des instincts et des humeurs, le dialogue des âmes, la transcendance du vécu, la primauté de la sensibilité et de l'intelligence. Il s'agit peut-être là de la forme la plus métaphysique de l'amour.
Amour, Morale, Combat, Action, Homme Haut de page ]

 
> AMOUR
Pour Micberth, ce mot désigne davantage une attitude de l'être qu'un sentiment spécifique. L'amour est fait, dans la philosophie micberthienne, de trois composantes essentielles. Il implique d'abord une disponibilité intellectuelle à l'égard de tout ce qui vit - homme, animal, élément naturel - et de tout ce qui est réceptacle de vie - objets, paysages, créations scientifiques, techniques, architecturales... Il met aussi en jeu des données affectives qui ne sont pas soumises à l'usure du temps, un attachement puissant et indestructible, quelles que soient les péripéties de l'existence. Enfin, il engendre, chez l'homme, des responsabilités morales à l'endroit de tout ce qui est reconnu, élu, aimé.
C'est, selon M.-G. M., l'expérience humaine la plus forte et la plus riche : à la fois le chemin de la connaissance, l'expression de l'intelligence sensible, la volonté d'assumer l'autre et soi-même dans un mouvement simultané.
Amitié, Sexualité, Générosité, Mesnie micberthienne, Éducation Haut de page ]


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