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> COMMUNICATION C'est non seulement, pour Micberth, un processus indispensable à la vie en société, mais aussi un facteur essentiel de bonheur dans l'existence de l'homme. L'isolement et le repli sur soi conduisent l'être, tôt ou tard, selon lui, à la stérilité intellectuelle, au vide morale et affectif et parfois à une véritable pathologie chronique. Il ne croit pas en l'incommunicabilité, chère aux intellectuels contemporains nihilistes et évoque à ce propos un romantisme malsain, une impuissance individuelle ou une maladresse constitutive. L'homme cohérent et moralisé vit en grande partie pour les autres; cette attitude signe sa grandeur et sa responsabilité. C'est pourquoi Micberth a toujours prêté la plus grande attention aux moyens techniques qui permettent une communication entre les hommes plus rapide et plus diversifiée et il les a utilisés abondamment : la radio, le téléphone, la télévision, la presse écrite et la télématique.
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> CONFORT Micberth a souvent déclaré qu'il cultivait « le confort dans l'inconfort » ; il ne s'agissait pas là d'une boutade de sa part, ou d'un pur et simple paradoxe, mais d'un véritable choix de vie : en effet, l'homme qui a pour ambition d'assumer tous les aspects de son aventure humaine et d'en relever les défis essentiels ne peut atteindre un équilibre existentiel que grâce à des efforts permanents pour maintenir son intégrité psycho-morale, à travers tous les dangers et toutes les aventures rencontrés. Le confort intellectuel et moral qui en résulte pour lui - et qui n'est jamais définitivement acquis - apparaît donc comme la satisfaction personnelle éprouvée par l'être aux prises avec les innombrables péripéties de sa vie, c'est-à-dire avec un inconfort choisi.
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> CONNIVENCE Micberth a en horreur cette « complicité qui consiste à fermer les yeux sur la faute de quelqu'un » (Grand Larousse encyclopédique en 12 volumes), mais il ne situe pas seulement ce terme dans une perspective psycho-morale, il en décèle la présence - pervertissante - dans nombre d'activités intellectuelles, en particulier dans les travaux historiques, et il la dénonce, chaque fois que l'occasion lui en est donnée. La connivence, c'est - par exemple - la manière, sélective et falsifiée, dont les historiens républicains ont longtemps présenté l'Ancien Régime et la Révolution française, ainsi que les principaux faits de la période moderne et contemporaine; la connivence, c'est aussi ce qui lie ces chercheurs dans l'ambiguïté et la mauvaise foi; la connivence, c'est le refus d'aller au fond des choses, le rejet de la vérité, difficile et douloureuse, au bénéfice d'une interprétation moins choquante et moins dérangeante; la connivence, c'est aujourd'hui encore la prééminence accordée, d'une manière générale, en ce qui concerne le sort des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, aux témoignages personnels invérifiables, aux récits autobiographiques, aux interviews, enquêtes, articles, films, qui font jouer des mécanismes affectifs et qui fournissent des informations approximatives sur les travaux scientifiques des révisionnistes.
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> CONVIVIALITÉ Depuis une trentaine d'années, les sociétés occidentales vivent sous le signe de la convivialité; ce phénomène touche surtout les classes moyennes - la majorité de la population - mais il n'a pas épargné la grande bourgeoisie, tous ceux qui appartiennent à ce que l'on considère généralement comme l'élite sociale. Qu'est-ce que la convivialité ? Une attitude générale - très partagée - qui consiste à ouvrir, beaucoup plus facilement qu'auparavant, sa porte au tout venant, à se montrer peu sélectif quant à ses relations extra-professionnelles, quant à ses compagnons et à ses compagnes, voire à ses amis, voire à ceux ou à celles que l'on fait entrer dans sa propre famille. Ce que Micberth réprouve dans la convivialité, ce n'est pas le fait en lui-même que constitue cette ouverture aux autres - il est lui-même la générosité incarnée - c'est le parti pris de permissivité qu'elle implique, l'abandon de tout esprit critique, l'acquiescement de principe par paresse, par ennui, ou par indifférence profonde. On confond, selon lui, consciemment ou non, le permissif et le libertaire, qui sont des notions tout à fait contraires. L'homme permissif laisse faire, au nom de son confort social et individuel; l'homme libertaire fait toujours la synthèse entre sa volonté de rigueur et son désir d'ouverture, car il sait pertinemment que l'une et l'autre sont nécessaires ou pour établir avec autrui des rapports solides et durables ou pour engager une action et une réflexion cohérentes. La convivialité est à la fois un mode d'être et une mode engendrée par l'évolution des faits; l'ouverture libertaire est un choix intellectuel et moral qui apparaît - et cela depuis toujours - comme une grande spécificité humaine.
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> CORMERY (Catherine) Née le 9 octobre 1948 à Tours. Fait la connaissance de Micberth, en 1966, à Tours. Celui-ci lui confie un poste de directrice littéraire dans sa maison d'édition. Catherine Cormery participe ensuite à certains spectacles de la JFPF et aux dégagements autobusiaques. Elle vit aussi l'aventure collective du CEREP. Mais c'est à Igny qu'elle devient une compagne de M.-G. M. Elle est présente lors de la fondation de la mesnie et y occupe tout de suite une place importante : elle est alors la femme la plus proche de M.-G. M., son intendante et sa partenaire sensuelle, celle qui le sert - dans le sens le plus noble du terme - comme elle l'a ardemment désiré. Collaboratrice très efficace, elle participe activement à l'épopée d'Actual-Hebdo - elle est l'administratrice du journal - et fait partie du groupe fondateur de la Nouvelle Droite française réuni autour de Micberth (à Igny). Au château du Ludaix, à Paris, rue Nollet, et dans la « demeure » picarde de M.-G. M. elle occupe les mêmes fonctions au sein de la mesnie. En 1980, elle est aussi chargée de mission pour la NDF et en 1981, elle participe très activement à la création de Nouvelle Élite Vidéomagazine et à son exploitation. Aujourd'hui, Catherine Cormery dirige, et cela depuis plusieurs années, une société de services qu'elle a créée.
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> CORMERY (Gilles) Rencontre Micberth, en 1966, à Tours et participe aux dégagements autobusiaques, en particulier au spectacle Decrauze et au spectacle Camille (Pleins Feux sur Daniel Decrauze et Pleins Feux sur Alain Camille) qui ont un grand retentissement. Ce poète juvénile s'y révèle excellent comédien. En mai et juin 1968, il fait partie, avec Alain Camille, Daniel Decrauze et quelques autres, du groupe actif qui entoure Micberth. Il participe ensuite à la belle aventure du Centre d'Études et de Recherches Expérimentales du Plessis. Mais après 1970 il n'apparaît que de temps à autre dans l'existence de M.-G. M., pour un bref séjour ou une collaboration ponctuelle. Ainsi il donne quelques articles pour le mensuel Révolution droitiste et collabore à Nouvelle Élite vidéomagazine (1981).
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> CORRESPONDANCE Micberth pratique fort peu l'art épistolaire ; cet écrivain abondant et inspiré, qui excelle dans tous les genres littéraires, expédie (rarement) des mots laconiques et dédaigne généralement ce badinage narratif qui fait le bonheur des épistoliers. Son goût de la communication orale et sa passion de l'essentiel lui interdisent de se livrer à cette activité.
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> COURAGE C'est pour Micberth - et très simplement - la lâcheté dominée. Point n'est besoin, selon lui, de développements savants et d'explications alambiquées pour définir cette qualité essentielle : le courage se vit, mais ne se raconte guère. Il est tellement intégré à sa propre existence qu'il ne lui viendrait pas à l'esprit de lui consacrer des discours lyriques, des périodes vibrantes et enflammées. Mais il place cette qualité humaine au premier rang des valeurs éthiques dans toute philosophie existentielle. Il ne l'associe pas à des exploits guerriers, à des aventures spectaculaires, à ces prouesses mythiques qui ont si souvent ému nos pères. Naturellement il ne dédaigne pas le courage physique, l'héroïsme de l'homme confronté à une situation d'exception qui le pousse à se dépasser, mais il insiste de préférence sur la pugnacité quotidienne, sur la ténacité sans faille de s'ennoblir et de se perpétuer dans la dignité.
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