> RACINES
Micberth, homme libre s'il en est, multiple et créatif, a (paradoxalement ?) une conscience très nette de ses racines; familiales, culturelles, morales et politiques, celles-ci sont toujours pour lui des points de référence précis. Il pense en effet que la plante la plus forte et la plus exubérante n'existerait pas sans le terreau dans lequel elle a poussé. Il en va de même, selon lui, pour l'être humain. Et ses ascendants proches, bretons fougueux et voyageurs, ses pères en littérature ou ses ancêtres libertaires, et les aristocrates d'ici ou d'ailleurs qui ont tenté d'instaurer une juste hiérarchie politique, sont des interlocuteurs à qui il se confie volontiers dans ses réflexions intimes. Quant à ces monuments, ces oeuvres d'art de toutes sortes, ces lieux transformés par le travail des hommes qui constituent le patrimoine séculaire de notre pays, il ne peut les contempler ou les évoquer sans en éprouver une émotion profonde. Il n'y a pas de liberté humaine ab nihilo.
Culture, Archives, Passé, Action, Pensée Haut de page ]

 
> RACISME
Attitude de rejet de l'autre motivée à la fois par un réflexe xénophobique et par un sentiment de supériorité éprouvé à son endroit. Signe infaillible de sottise et de lâcheté, selon Micberth qui pense que les politiques et les intellectuels sont souvent les meilleurs propagateurs du racisme; les premiers parce qu'ils laissent se créer des situations intenables pour les différentes populations condamnées à vivre ensemble et les seconds parce qu'ils alimentent les haines réciproques en menant un combat antiraciste exacerbé.
La solution doit être trouvée dans une organisation rigoureuse de l'immigration et du mode de vie des communautés en présence et dans une reconnaissance - affinée - des différences.
Micberth a souvent fustigé, dans ses pamphlets, le racisme et l'antiracisme militants.
Pensée, Tolérance, Différence, Haine, Peur Haut de page ]

 
> RADIO
De tout temps, Micberth s'est intéressé à ce moyen de communication rapide, dont l'appareillage technique est simple et qui peut donner des informations instantanées. Il a souvent porté un jugement très sévère sur les grandes stations radiophoniques françaises et il n'a guère été plus tendre à l'égard des radios dites « libres », mais s'il pense que l'évolution de ces médias s'est révélée une grande occasion manquée - prééminence des impératifs commerciaux, impossibilité de faire coïncider une quelconque volonté culturelle et les goûts du grand public, information tronquée, suiviste, basée sur le sensationnalisme... - il leur demeure cependant attaché et il considère l'histoire de la radio comme l'une des aventures importantes de ce temps.
Micberth créa, de son côté, la première radio par câble en 1968, Radio sauvage au château du Plessis, et un quotidien d'informations téléphonées Radio philalèthe en 1980.
Medias, Communication, Pionnier (Esprit) Haut de page ]

 
> REGARDS SUR MICBERTH
Revue publiée par le Centre Universitaire d'Études micberthiennes, (1er numéro en novembre 1987). Destinée à faire connaître la vie et l'oeuvre de Micberth, cette publication proposait à ses abonnés des documents, des analyses, des textes inédits, des informations datées, autant d'éléments indispensables pour pénétrer dans l'univers micberthien.
CUEM, Richard (François) Haut de page ]

 
> RESPECT DE SOI
C'est, pour Micberth, l'un des fondements de toute morale cohérente, l'axiome originel. On ne respecte pas les autres, si l'on ne se respecte pas d'abord soi-même. L'importance que l'on accorde à son être pensant, parlant, agissant, a forcément une répercussion sur autrui. De l'hygiène corporelle à la considération légitime que l'on doit éprouver pour les actes nobles et dignes dont on est l'auteur, en passant par le sens de l'opiniâtreté quotidienne, le respect de soi qui ne peut pas être confondu avec le narcissisme ou l'orgueil stérile, est la source de toute action fertile et positive.
Morale, Moi (Le), Liberté, Autres (Les), Autrui Haut de page ]

 
> RÉUSSITE SOCIALE
Micberth ne l'a jamais recherchée ni cultivée pour elle-même, mais contrairement à beaucoup d'écrivains ou de penseurs contemporains, il ne l'a pas officiellement dédaignée - voire méprisée - : pour lui, la réussite sociale est tout à fait estimable si elle est le résultat de qualités spécifiques et d'une ambition moralisée. M.-G. M. en a lui-même plusieurs fois fait l'expérience au cours de son existence, mais il n'a jamais voulu limiter son aventure humaine à un domaine particulier et il a bien souvent surpris - voire déçu - certains de ses proches en refusant d'exploiter une situation qui lui était très favorable. Ainsi l'édition, le journalisme, la littérature, la psychothérapie, la recherche scientifique n'ont été pour lui que des développements, importants certes mais jamais définitifs, d'une vie vouée aux créations multiples, à l'esprit pionnier et à la volonté de se dépasser.
Société, Défis (Grands), Action, Vie Haut de page ]

 
> RÉVISIONNISTES (HISTORIENS)
Micberth pense qu'il n'y a aucun sujet d'étude tabou et que la recherche de la vérité, effectuée grâce à une méthodologie scientifique, est toujours salutaire. Aussi pense-t-il, après avoir pris connaissance du travail des historiens révisionnistes - et en particulier de celui de Robert Faurisson - que celui-ci mérite toute notre attention et qu'il doit faire l'objet de débats publics, car il lui apparaît précis, rigoureux, et essentiellement lié à des faits concrets, face aux attitudes passionnelles - voire hystériques - de certains intellectuels et responsables politiques ou culturels juifs, qui font régner un véritable terrorisme idéologique (anti-historique) dans la presse, dans les milieux de l'édition et sur les médias.
Et M.-G. M. lui-même a stigmatisé le consensus, triomphant et moralisateur, des démocrates français, lors du procès intenté à Klaus Barbie, car il jugeait cette unanimité suspecte, irréfléchie et peu conforme à l'esprit de justice (rétroactivité des « crimes contre l'humanité »), fruit d'un conditionnement auquel nous sommes soumis depuis plus de quarante ans et dont le terrorisme idéologique en question n'était pas absent.
Il concluait ainsi un article de la Lettre, intitulé : « Je n'aime pas l'extrême droite : En omettant de prendre en compte les épiphénomènes les plus cruels de son histoire, en utilisant négativement ses forces politiques comme tristes exutoires occasionnels, elle (la démocratie) perpétue la barbarie et freine l'évolution intelligente des hommes. En s'embourbant dans un extrême centre (on me passera la plaisanterie) elle désespère ses citoyens et les livre en pâture à toutes les aventures rutilantes mais pernicieuses du destin. »
Connivence, Vérité, Scientifique (Rigueur), Histoire, Courage, Lucidité Haut de page ]

 
> RÉVOLUTION DROITISTE (MANIFESTE)
Livre manifeste de la Nouvelle Droite française cosigné par Micberth et F. Richard. Publié aux Éditions Jupilles en 1980.
Composé de deux grandes parties : les folies démocratistes et l'âge d'homme. Chaque partie comprend cinq chapitres.
1) Toute nature politique a horreur du vide. L'imposture démocratique. Et toutes les impostures conséquentes ou qu'est-ce qui échoue chez vous ? Une « nouvelle droite » aberrée. Les maladies d'époque ou la recherche d'un âge d'homme.
2) La mort de la philosophie. De l'expérimentation à l'exemplarité ou : l'homme est aussi un animal moral. De l'individu au collectif et non du collectif à l'individu. La non-violence offensive : une exemplarité décisive. Désobéissez ! Suivi d'une conclusion et des statuts de la Nouvelle Droite française.
Révolution Droitiste (Mensuel), Nouvelle Droite française, Démocratie Haut de page ]

 
> RÉVOLUTION DROITISTE (MENSUEL)
Parution de juillet 1980 à juin 1982. Édité et imprimé par le service de presse de la Nouvelle Droite française. Responsable de la publication : Micberth. Directeur de la rédaction : F. Richard. Équipe technique : Ann Kastries, Freulon, Bérénice Micberth, Madeleine Morcher, Annick Morel. Dépôt légal : 3e trimestre 1980. Unique organe de presse ouvertement néodroitiste. L'actualité culturelle et politique y est évoquée dans une perspective militante et fondamentaliste.
Nouvelle Droite française, Richard (François), Politique, Action, Histoire Haut de page ]


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