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> VERBE Micberth est un maître du langage oral, de la communication directe. Comme les philosophes de la Grèce antique, il est souvent entouré de disciples et sa parole est particulièrement riche et prolifique. Il ignore les mondanités et les propos qu'il échange avec ses amis et ses collaborateurs sont toujours pleins d'enseignement et témoignent d'une culture universelle. Mais ce qui est le plus remarquable chez ce conteur né, c'est le talent avec lequel il rend vivants, charnellement présents, les idées, les concepts, et les sentiments. Même les données scientifiques les plus ardues deviennent, lorsqu'on l'écoute, d'une simplicité et d'une évidence absolues. Son humour, sa dialectique subtile, sa mémoire infaillible, ce sens du chatoiement des mots dont il joue, font de ses conversations une véritable fête du savoir et de la langue. Rarement pourtant ses formidables - et innombrables - prestations ont été enregistrées. Il préfère avant toute chose la force du vécu.
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> VESTIMENTAIRES (PRÉFÉRENCES) Le raffinement, le sens du confort et les nécessités imposées par un gabarit impressionnant caractérisent les habitudes vestimentaires de Micberth. Costumes classiques, blazers et treillis US voisinent dans sa garde-robe. Le port de la chemise - sans veste - en public est absolument proscrit. Le goût est sûr, la tenue toujours parfaitement appariée aux lieux et aux circonstances.
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> VIE C'est le terreau nourricier de Micberth. Quel que soit le mode de création micberthien envisagé - politique, littérature, recherche scientifique, journalisme, audiovisuel... - c'est toujours la vie, dans son bondissement et sa multiplicité, qui demeure la grande référence. Jamais Micberth ne se laisse enfermer dans un système, dans une carrière, dans une idéologie; c'est ce qui donne à son oeuvre et à son existence cette richesse et cet aspect insaisissable. Cet aristocrate est un véritable libertaire, ce créateur permanent est d'une solidité à toute épreuve, ce penseur universel est un homme de l'enracinement culturel.
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> VIOLENCE Micberth connaît bien la violence pour l'avoir vécue, pendant son enfance et son adolescence; violence familiale, combats dans la rue, goût du risque poussé jusqu'à son extrême limite. C'est en fonction de cette connaissance réelle de la violence sous toutes ses formes et de ses racines profondes, qui existent chez tout homme, que M.-G. M. la proscrit formellement, au nom d'une morale de l'intelligence et de la sensibilité. Il fustige surtout, dans ses interventions publiques et dans ses écrits, la violence collective qui n'engendre, selon lui, que le chaos, la barbarie, l'engrenage infernal de la réciprocité guerrière, pour tout dire : la régression absolue de l'humanité. Il préconise toutefois la légitime défense, qui garantit la dignité de l'être, et recommande surtout de ne pas oublier que la violence devient vite une drogue à laquelle tout homme ou tout pays peut s'abandonner, un jour ou l'autre, dans des circonstances particulières. Le Liban, en guerre depuis près de quinze ans, en est un malheureux exemple.
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> VOCIFÉRATEUR Non seulement Micberth ne récuse pas ce terme quand on l'emploie à propos de son activité de pamphlétaire, mais il lui arrive souvent de l'utiliser lui-même - voir le titre de son recueil de pamphlets à paraître aux Éditions Res Universis : les Vociférations d'un Ange bariolé - car il lui paraît précis, exact et justifié. Tous les grands pamphlétaires vocifèrent, et M.-G. M. ne fait pas exception à la règle. Pour être entendu, lorsqu'on a des vérités désagréables à dire, il faut hausser le ton, laisser parler sa fureur et son indignation, gronder, rugir, s'exclamer, semoncer, fustiger, autrement dit : vociférer. Il n'y a pas de pamphlet ni d'assaut polémique sans excès; et cet au-delà de ce que l'on considère habituellement comme la normalité, du fond et de la forme, n'implique pas nécessairement un quelconque délire ou une réelle insignifiance le célèbre « Tout ce qui est excessif est insignifiant », ou encore cet aphorisme de Victor Hugo : « Le propre de la vérité, c'est de n'être jamais excessive » - car le pamphlétaire est un homme en guerre, contre la sottise, le pouvoir abusif, la lâcheté, les idées reçues, et il utilise toutes les armes dont il dispose pour abattre ses adversaires. La vocifération est à la fois l'expression d'un tempérament et une tactique guerrière.
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> VOITURES Autrefois, Micberth aimait les coupés sport rapides (Alfa-Roméo par exemple), mais aujourd'hui il préfère les conduites intérieures confortables, avec chauffeur, pour pouvoir y travailler. D'une manière générale, il s'intéresse assez peu aux améliorations techniques proposées par les constructeurs de l'industrie automobile; ses connaissances en mécanique et en électronique lui permettent de réparer son véhicule quand le besoin s'en fait sentir, mais seul le manque de temps lui interdit, jusqu'à aujourd'hui, d'obtenir son brevet de pilote d'avion. Il considère en effet que le transport aérien - bien qu'encore insuffisamment maîtrisé - est ce qui lui conviendrait le mieux, à l'heure actuelle, s'il était aux commandes d'un appareil choisi par lui.
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