![]() Né à Tours en 1945, au sortir de la guerre, il connaît une enfance âpre et écrit ses premiers poèmes à l'âge de huit ans (« le Baudelaire de la poésie moderne », selon Pierre Jean Jouve). Esprit pionnier, il aime se lancer des défis en tous genres. Il crée le premier fanzine français en 1961 (« Choc ») et fonde la Jeune Force Poétique Française deux ans plus tard (plus de 2000 auteurs seront publiés).
Clinicien des hôpitaux psychiatriques de la Seine, il découvre dans les années 70 une affection psychosexuelle et met au point divers traitements psychotérapiques.
En 1984, il ouvre un laboratoire de microbiologie pour tenter de donner à la psychosémiotique des lois de sciences exactes. En 1985, il sort « La Lettre de Micberth », journal pamphlétaire où il exerce sa verve dévastatrice (« Une écriture extraordinaire », dira Michel Polac). En 1986, En 1987, M.-G. Micberth s'intéresse à la télématique et invente une nouvelle forme d'écriture minitellique, à mi-chemin entre le langage parlé et l'écriture élaborée. Auteur de nombreux pamphlets (genre littéraire qu'il affectionne tout particulièrement), M.-G. Micberth a également publié roman, essais, poèmes, dessins. Sa vie et son oeuvre font l'objet d'études, de thèses et mémoires universitaires en France et à l'étranger. Il est cité dans de nombreuses anthologies politiques, littéraires, humoristiques, et on le considère comme le chef de file des anarchistes de droite actifs (cf « Que sais-je » n°2580). |
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