> COURTOISIE
Pour Micberth, c'est une qualité humaine essentielle; il ne conçoit pas de vie sociale sans elle : la courtoisie est le degré suprême de la politesse, elle scelle la qualité des rapports que l'on entretient avec des personnes de rencontre, des collaborateurs et (naturellement) les intimes, amis et famille. Elle ne consiste pas seulement en l'application stricte d'un protocole - avec ses règles de bienséance - mais aussi en un respect de la sensibilité de l'autre et en une maîtrise constante de ses propres paroles, de ses gestes et de ses attitudes. Cela n'implique pas pour autant un comportement guindé; l'homme courtois fait preuve, face à autrui, de distinction et d'aisance, il n'est pas nécessairement dépourvu d'humour, sa spontanéité est seulement canalisée et sublimée.
Politesse, Autrui, Autres (Les), Communication, Sociabilité Haut de page ]

 
> COUVRE-CHEF
Micberth ne porte jamais de couvre-chef. Sans doute sa chevelure abondante lui rendrait-elle le port d'un chapeau malaisé, mais c'est surtout par sens de son confort personnel - un couvre-chef serait pour lui une incongruité et un artifice inutile - et par souci de sa singularité physique, qu'il a toujours préféré aller tête nue. Il fait cependant exception - éventuellement - dans les soirées familiales costumées.
Personnage, Paraître, Vestimentaires (Préférences) Haut de page ]

 
> CRITIQUE (ESPRIT)
Pour Micberth, toute formation intellectuelle et morale nécessite l'exercice de la plus libre critique. « Personne ne doit être né avant nous, écrit-il dans son Journal de 1976. Nous devons tout revoir, ne rien accepter a priori de ce qui peut choquer notre raison, ne rien céder au système des connivences. » Ces propos sont parfaitement clairs : tout savoir doit être individuel, constamment vérifié par l'action et par la réflexion, passé au crible de notre propre jugement. Cela ne signifie pas que l'on puisse faire table rase du passé, et céder au vertige des utopies, mais c'est une incitation à n'épargner aucun effort dans notre quête de la vérité et à ne jamais nous en laisser imposer par ces scories de la pensée que sont les proverbes, les dictons, et les autres approximations philosophiques dont le commun des mortels est si friand, et par les diktats de la culture officielle.
Pensée, Méthodes, Analyse Haut de page ]

 
> CRUCHET (Monsieur et Madame)
M. et Mme Cruchet étaient les beaux-parents de Micberth (Divorce d'avec Anick Micberth le 23 février 1987). M.-G. M. avait d'excellentes relations avec son beau-père, artisan talentueux et expérimenté, et il acquit à son contact de solides connaissances en maçonnerie et dans le travail de la pierre. Dans les châteaux où il séjournait, M.-G. M. effectuait lui-même les gros ouvrages de réparation et d'aménagement nécessaires - réfection de cheminées, par exemple - car c'était une activité qui lui paraissait particulièrement noble et créatrice. Bâtir sa propre maison - ce que M.-G. M. est parfaitement capable de faire - apparaît aussi pour lui comme un véritable défi, une manière d'exister intelligemment dans l'espace.
Travail manuel, Expérimentation, Architecture Haut de page ]

 
> CULTURE AMÉRICAINE
Micberth ne s'est jamais fait le porte-parole, comme nombre d'intellectuels français, d'un anti-américanisme primaire. Sans mythifier le moins du monde les États-Unis, il a toujours été très attentif à ce qui se passait outre-Atlantique. Il convient aussi de noter qu'il a beaucoup apprécié la littérature américaine - surtout dans les années 50 - qu'il est un fervent amateur de jazz depuis sa prime enfance et que les westerns et les films noirs sont pour lui de grands moments cinématographiques. (Il apprécie avant tout, en ce domaine, les épopées mises en images et le savoir-faire technique.)
Mais la culture américaine n'est pas seulement pour lui un mode de délassement parmi tant d'autres : son goût profond pour le jazz est lié à son amour de la vie - il ressent cette musique comme une création et une jubilation perpétuelles - et le western, bon ou mauvais, développe des thèmes qui lui sont chers : le sens de l'honneur, le culte de l'amitié, la volonté - même présentée d'une manière naïve - de se dépasser, l'illustration d'une morale qui n'est pas éloignée de la sienne.
D'autre part, son esprit pragmatique, sa faculté d'oser et d'innover, la manière à la fois rapide et instinctive avec laquelle il utilise toutes les capacités humaines - les siennes et celles de ses collaborateurs - font qu'une certaine american way of life ne lui est pas étrangère.
Jazz, Western, Pragmatisme, Roman policier, Pionnier (Esprit) Haut de page ]


PAGE PRÉCÉDENTE
PAGE SUIVANTE

HAUT DE PAGE