> HAINE
La haine, souvent revers de l'amour - dit-on - est un sentiment absolument négatif, fait de dépit, de souffrance et de rage, qui vise à la destruction de celui ou de celle qui en est l'objet. Dans l'acception humaine de ce terme, Micberth ignore la haine; il a connu des déceptions, des chagrins et des moments de colère, mais il n'a jamais laissé se développer en lui cette alchimie spécifique qui conduit à la haine : d'abord parce que sa science des êtres lui a toujours permis de prévoir tous les possibles - y compris les virements, les trahisons, etc. - ensuite parce que sa rigueur l'incite à exclure la malfaisance de sa vie, mais certainement pas à assouvir ses instincts, enfin parce que le tracé de son existence n'est jamais unilatéral et que ses responsabilités multiples lui interdisent toute attitude réactive de ce type.
Par contre, il a certaines choses en horreur : la bêtise, la guerre, la haine (justement), les compromissions, la trahison, le pouvoir arbitraire...
Amour, Générosité, Autrui, Autres (Les), Exemplarité Haut de page ]

 
> HASARD
Terme qui désigne, pour Micberth, tout ce qui n'a pas encore trouvé d'explication scientifique, tout ce qui échappe au pouvoir de décision des hommes - lieu et époque de naissance, patrimoine génétique (du moins jusqu'à aujourd'hui), accidents divers... - tout ce qui appartient à la gratuité cosmique : naissance de l'univers, apparition de la vie... La spécificité de l'homme a toujours été de donner du sens, partout où il se trouvait, dans un monde originellement régi par le hasard où du moins, par ce qu'il jugeait tel et sa grandeur a résidé dans sa volonté d'être et de construire, malgré son angoisse métaphysique et les inconnues fondamentales, sans avoir recours à des religions ou à des superstitions quelconques, pour relever le défi de sa condition de mortel et de toutes les incertitudes afférentes.
Est-il rien de plus noble, de plus stimulant et de plus désintéressé que d'opposer à la gratuité universelle une gratuité voulue, choisie et assumée ? Plutôt que de s'abandonner aux délices littéraires - et romantiques - d'une prétendue conscience de l'absurdité de la condition humaine, M.-G. M. choisit la cause de la vie, de l'énergie intellectuelle et morale, du bonheur et de l'appétit, de l'organisation de l'aventure humaine.
Comme s'il se croyait immortel ? Certes non. Pour faire pièce au hasard, justement, pour faire entendre sa voix dans « le silence de ces espaces infinis » dont parlait un philosophe angoissé avant lui.
Intelligence, Raison, Homme, Défis (Grands), Espaces infinis Haut de page ]

 
> HUMANITÉ
« Micberth a toujours rêvé de pouvoir faire ses humanités. Les hasards de sa naissance et les choix décisifs de sa vie ne le lui ont pas permis. Il s'est toutefois initié au latin, pendant une période (relativement) plus calme de son existence - au début des années 80 - et sa passion pour la lexicologie qui s'exerce quotidiennement compense largement cette lacune culturelle.
Souhaitons que M.-G. M. jouisse, un jour, de la disponibilité nécessaire, pour lire dans le texte les auteurs latins et grecs - surtout les philosophes et les pamphlétaires - dont il est l'un des épigones actuels les plus brillants.
Culture, Philosophie, Satire, Pamphlet, Antiquité Haut de page ]

 
> HUMOUR
L'humour est une attitude quasi constante chez Micberth. C'est moins chez lui « la politesse du désespoir » qu'une perspective non conformiste dans sa manière d'appréhender les êtres et les choses, le rappel insistant, même dans l'intensité du vécu, de la lucidité et de l'intelligence.
L'humour est, selon M.-G. M., le facteur de déconditionnement le plus sûr, le plus efficace, le meilleur moyen pour s'arracher - ne serait-ce que momentanément - à une situation problématique, voire cruciale.
Pamphlet, Critique, Rire, Dérision, Satire, Polémique, Lettre de Micberth (La), Actual-Hebdo, Nouveau Pal (Le), Petite Somme contre les gentils, Pieu chauvache (Le), Radio Philalethe, Nouvelle Élite vidéomagazine Haut de page ]

 
> HYGIÈNE
Micberth est un hygiéniste éprouvé : sa discipline personnelle en la matière et ses connaissances scientifiques - en particulier ses travaux en microbiologie - lui ont permis de privilégier l'hygiène dans son existence et d'en recommander le respect le plus strict.
Il n'a pas pour autant la religion de la propreté; celle-ci lui apparaît trop souvent comme une valeur refuge, la piètre compensation d'un désordre moral incurable.
Pratique (Vie), Expérimentation, Respect de soi Haut de page ]


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